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Chercheuse française en microbiologie, génétique et biochimie, Emmanuelle Charpentier a reçu, en 2020, avec Jennifer Doudna, le prix Nobel de chimie pour le développement d’une méthode d’édition du génome.
Emmanuelle Marie Charpentier est une chercheuse française en microbiologie, génétique et biochimie. En 2020, Emmanuelle Charpentier et la biochimiste américaine Jennifer Doudna, de l'université de Californie à Berkeley, ont reçu le prix Nobel de chimie pour le développement d'une méthode d'édition du génome. Il s'agit du premier prix Nobel de science remporté par deux femmes. Depuis, Emmanuelle Charpentier est mondialement reconnue pour avoir transformé le domaine de la génétique moléculaire.
Emmanuelle Charpentier est diplômée de l'université Pierre et Marie Curie à Paris après avoir étudié la biochimie, la microbiologie et la génétique. En 1995, elle obtient son doctorat en microbiologie à l'Institut Pasteur, où elle a réalisé des recherches sur les mécanismes génétiques et moléculaires à l'origine de la résistance aux antibiotiques.
En 1996, elle s'est installée aux États-Unis, où elle a travaillé dans plusieurs hôpitaux. La liste est longue : l'université Rockefeller, le centre médical Langone de l'université de New York, l'institut Skirball pour la médecine biomoléculaire, l'hôpital de recherche pour enfants St Jude à Memphis ...
Au début des années 2000, elle retourne en Europe, d'abord à Vienne, puis à l'université d'Umea en Suède. Elle y prend le poste de directrice de la recherche au Molecular Infection Medicine Sweden. En 2013, elle est nommée professeur au Centre Helmholtz pour la recherche sur les infections à Braunschweig. Par la suite, elle obtient la chaire Alexander von Humboldt à la faculté de médecine de Hanovre (MHH), en Allemagne. En 2015, Emmanuelle Charpentier accepte l'offre du Max Planck de diriger le nouvel Institut Max Planck de biologie des infections à Berlin. Depuis 2018, elle est directrice du Centre de recherche Max Planck pour la science des pathogènes (Max-Planck-Forschungsstelle für die Wissenschaft der Pathogene). Parallèlement, elle conserve sa chaire de professeur invité à l'université d'Umea.
En août 2012, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna publient dans « Science » un article qui transforme le domaine de la génétique moléculaire. En effet, elles montrent que lorsqu'une bactérie est envahie une seconde fois par un virus, la copie de l'information génétique virale stockée dans les séquences CRISPR recrute une protéine appelée Cas9, qui va alors chercher et détruire l'ADN viral, en le découpant. Cette découverte a ouvert la voie à une approche entièrement nouvelle et passionnante de l'édition du génome.
L'étude propose une technique permettant une édition ciblée du génome. Cette technologie est à présent utilisée dans de nombreux laboratoires du monde entier sur diverses espèces d'organisme de la bactérie à l'homme. Elle contribue à la mise au point de nouveaux traitements pour un large éventail de maladies humaines et de troubles génétiques.
Pour la découverte de ces outils, elles obtiennent conjointement le prix Nobel de chimie en 2020. En outre, en 2015, le magazine Time a désigné Charpentier comme l'une des 100 personnes les plus influentes au monde (avec Jennifer Doudna).
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