Les conditions de travail dans lesquelles les vétérinaires ruraux doivent exercer leur métier sont souvent rudes (travail à l’extérieur ou en étable, par tous les temps, travail de nuit).

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outefois, par souci d’efficacité et de confort, de plus en plus de vétérinaires en milieu rural travaillent en association, ce qui offre la possibilité d’organiser un service de garde pour les week-ends et les vacances. Par ailleurs, un nombre croissant de vétérinaires associés gèrent également un cabinet pour animaux de compagnie et ont ainsi une activité qualifiée de mixte. Une collaboration efficace nécessite une excellente entente et une estime mutuelle.

L’aspect traditionnel de la profession rurale a subi une évolution au cours de ces dernières années. Tout d’abord, la disparition des petites exploitations au profit de véritables PME, à rentabilité économique surveillée, oriente le rôle du praticien vers un travail de guidance auprès de ces exploitations. La percée fulgurante de l’informatique dans le domaine de l’élevage amène le Médecin vétérinaire à affiner ses examens, à préciser ses méthodes de prévention, à connaître de mieux en mieux les besoins de production des animaux de rente. Il est passé de la médecine individuelle traditionnelle, centrée sur les animaux malades, à une nouvelle conception de son métier, orientée vers la gestion de l’état de santé, de la productivité et du bien-être des troupeaux, en collaboration étroite avec les éleveurs.

Le praticien rural est appelé également à participer à la lutte contre les maladies contagieuses (épizooties). Périodiquement, par exemple, tout le gros bétail doit subir un examen de détection de la tuberculose.

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