Le programme est axé sur l’acquisition progressive de 6 compétences qui s’appliquent à tous les domaines où le médecin vétérinaire peut être amené à exercer dans le cadre de sa profession.

Compétence 1 : établir un diagnostic en recueillant des informations de façon rigoureuse, objective, systématique et complète  en interprétant les informations recueillies de façon scientifique et critique en se basant sur des hypothèses diagnostiques hiérarchisées et pertinentes.

Compétence 2 : prendre une décision partagée en tenant compte des contraintes, des risques et du pronostic des différentes options en intégrant la perspective vétérinaire et la perspective du patient/de l’autre partie en en planifiant la mise en application.

Compétence 3 : mettre en œuvre un traitement ou des soins médicaux appropriés en s’assurant du suivi et de l’atteinte des objectifs fixés en les ajustant éventuellement selon l’évolution de la situation en respectant les recommandations d’usage.

Compétence 4 : Prévenir les désordres de santé animale et publique en transmettant une information claire et complète sur les facteurs de risque y afférents en dépistant les dangers le plus précocement possible, et en les notifiant le cas échéant en mettant en œuvre des traitements préventifs pertinents et légaux.

Compétence 5 : établir une relation professionnelle avec les différents intervenants en créant et en maintenant une relation de confiance en communiquant de manière appropriée en respectant le libre arbitre de l’interlocuteur.

Compétence 6 : développer l’expertise nécessaire à l’exercice efficace de la profession et à son évolution constante en définissant des indicateurs de gestion d’activités pertinents pour assurer le fonctionnement pérenne de l’activité professionnelle en développant une activité professionnelle au service du patient et de la société, dans des conditions éthiques, légales, réglementaires et déontologiques conformes à la pratique de la médecine vétérinaire en reconnaissant ses limites de compétence en s’inscrivant dans une démarche de formation continue en contribuant scientifiquement et qualitativement à l’évolution de la pratique de la médecine vétérinaire.


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our y parvenir, le programme consiste en une solide formation théorique mais inclut aussi une large part à l’apprentissage pratique dès le bachelier avec des activités de laboratoire, des dissections, des travaux pratiques sur grands animaux et animaux de compagnie, un stage d’immersion en milieu animalier, et des activités d’élevage à la ferme expérimentale. 

De plus, des rencontres avec la profession sont organisées sous forme de séminaires et de tables rondes, et les étudiants côtoient régulièrement des vétérinaires cliniciens qui prennent une part active à leur encadrement , ce qui permet aux étudiants de faire précocement des liens avec la pratique.  Ce lien avec la pratique est aussi favorisé par la proximité directe de la clinique qui leur permet de voir des cas très tôt dans leur formation.

L’auto-apprentissage avec la mise à disposition de ressources multimédia en ligne est utilisé dans de nombreuses unités d’enseignement, ce qui permet à l’étudiant d’évoluer à son rythme et de devenir acteur de son enseignement. 

Enfin, l’implication de la plupart des enseignants dans le centre facultaire de recherche FARAH ou dans le centre de recherche multidisciplinaire GIGA, implanté à la faculté de médecine toute proche, ouvre l’étudiant à une approche rigoureuse scientifique essentielle.  Les étudiants qui le désirent ont la possibilité de réaliser un travail de fin d’étude expérimental dans un de ces centres de recherche.

L’enseignement en master est construit sur les mêmes principes, avec une dimension supplémentaire de mise en application des connaissances via les activités cliniques qui prennent une part de plus en plus importante au fur et à mesure de l’évolution dans le master.

Pour assurer cette formation, les étudiants fréquentent régulièrement la clinique vétérinaire universitaire (CVU) qui admet un très grand nombre de cas de toutes les espèces animales domestiques.  De plus, ils ont la possibilité d’assister à un grand nombre d’activités cliniques de base organisées hors des murs de la faculté (consultations en refuges et SPA,  visite d’exploitations, interventions à la ferme expérimentale, etc).

Enfin, des activités d’apprentissage au sein d’une unité pilote moderne de transformation des denrées alimentaires et des stages en abattoir, en industrie et dans des unités officielles de contrôle de la chaine alimentaire permet à l’étudiant de se former dans le domaine des denrées alimentaires, domaine aussi indispensable pour sa formation généraliste.

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